Une vie pour une autre, récit d'un mage . . .

Bon alors c'la vie dmon perso hein, je post sur le forum général et pis à chaque suie, elle sera en exclu ici puis sur le forum

Chapitre 1==> Une ame a la recherche de la clé



Une année s'était écoulé depuis l'arrivée du jeune homme. Tout le monde le connaissait, de nom du moins. Difficile de ne pas l'avoir entendu, un nom si singulier pour un personnage haut en couleur, impulsif, attachant et peut etre à la limite du ceuil de débilité profonde, ceuil à ne surtout pas dépasser si l'on ne souhaite pas finir dans les méandres du marécage qu'est la vie. Une année avait donc passée, une année pleine de bonheur ainsi que de naufrages. Enormément de rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres, des moments inoubliables passés aux cotés de ses compagnons d'infortune pour lesquels il ne faisait preuve d'aucune pitié. Oui, il aime énormement attirer l'attention sur lui. Je penses que vous l'aurez deviné. Il n'a pas pour but de devenir surpuissant, ni de devenir assez puisant afin de protéger les siens, faire comme les autres le dérangerait. Etre comme les autres serait pour lui comme une chutte dans la fatalité de la vie, des gestes répétitifs, jours après jours, actes après actes, pensées après pensées. La simple idée de vivre au jour le jour était une « révolution » pour quelqu'un comme lui. Etre soit meme, en gros. Une année passée a la découverte d'un caractère. Une année passée a chercher la pioche et les outils nécessaires a la formation d'un individu, individu presque complètement formé à présent. La formation bientôt achevée, il faut passer à la pratique. On lit la magie dans les livres, on en apprend les effets, les conséquences, les techniques d'utilisation. Mais passer à la pratique est une autre chose. Il ne suffit pas de réciter les écrits pour avoir des résultats. Entrainement, entrainement, et. . . entrainement. Dans tous les domaines. Tout vient à qui sait attendre. Attendre n'est pas toujours la clef. La clef est au fond de soi, tellement prondément enfouite parfois qu'il est difficile et risqué d'aller à sa recherche. Elle vous ouvre les yeux sur le coté obscur de la force, ou sur la voie de l'amour, de l'amitié et de la paix. Le Général devait etre a mi-chemin. A quoi bon chercher cette clef si elle est enfouite. Elle doit etre enfouite pour une raison, si bien cachée pour une autre. L'humain a toujours eu ce don pour chercher la petite bete. Cette clef étant plus petite que lui, le proverbe « c'pas la ch'tite bete qui bouffe la grosse ! » est démenti. Cette clef représente votre avenir, vos choix, votre raison d'etre. Le jeune n'est pourtant pas dupe. Il savait que sans elle, la route allait etre rude et parsemée d'embuches. Il faudrait dés lors enfoncer les portes, et ne pas les ouvrir délicatement et marcher sur la pointe des pieds, voilà qui explique son comportement si cru. On aime ou on aime pas, certains se font des idées fixes. Au premiers abords, on se dit que jamais on ne l'approchera de trop près, que la premiere intuition est la bonne. Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. . . .
Le temps de l'application des techniques enseignées par ses paires est en route, le Général est à l'aube d'une découverte intérieure qui influera sur ses réactions éxtérieures, le rendant peut etre plus détestable encore, qui sait. Les choses devaient venir naturellement. Avant tout, la manière de combattre. Plus de réfléxion, moins de bourrinage baguette à bout de bras, et cesser enfin d'achever les ennemis en les frappant avec et en criant sauvagement « Un éxilé, ça hurle ça hurle, un éxilé, ça hurle jusqu'à crever! ». Un comportement indigne d'un combattant. Le respect de l'adversaire devait etre instauré, malgré la haine vouée envers ce dernier. Une chose inimaginable qui pourtant est une des conséquences inéluctable afin de devenir adulte dans ce domaine. Tel était sa vision du guerrier, qu'il soit magicien ou autre. Les épreuves traversées par le passé n'auront pas du etre vécues vainement. Toutes avaient un but bien précis. La disparition de grandes personnes telles Kalyo (morue devant l'éternel) ou Redyan, la femme qui avait su le protéger et lui apprendre les bases du combat avec cette pointe « d'élégance » (puisse-t-elle entendre ses paroles pleines de bonté). Prenons pour exemple Errienne. Magicienne pleine d'un talent hors-norme qui elle ne troquerait jamais ces cris qui vous vident l'esprit de toute logique pour rien au monde. Elle doit certainement le faire par choix, il s'agit bien la d'un style de combat. Prenons maintenant KaYente, elle pratique un combat beaucoup plus raffiné mais tout aussi dévastateur. Un mélange des deux serait l'idéal. Avoir son style de combat est une chose qui fera de vous une personne redoutée. Un combat intelligent, mené de bout en bout a la baguette est toujours plus marquant qu'un combat dans lequel les deux ennemis se foncent dessus, finissant par mourir tous les deux en tombant dans un trou creusé par des taupes géantes.
Kalyo, avant de quitter ce monde tout comme Redyan, avait réussi à faire se mélage détonnant rendant les combats attrayants, pour ne pas dire spectaculaire . . . Le passé est le passé, nous nous devons de le faire revivre avec une pointe de modernité.
De nombreux sacrifices a faire avant d'en arriver là. La route sera longue, en tout cas je n'oublierais pas de vous tenir au courant . . . .

Chapitre 2 ==> L'énigme résolue


Songer à soi même tout en faisant attention a ce qui t'entoure. Oui, le Général aime se parler à lui même quand vient la nuit. Il se complimente et se fait des reproches sur ce qu'il a fait au cours de la journée. Il s'allonge sur son lit et planifie son lendemain. Changer n'est pas facile. Faire une sorte de ménage de printemps interne ne se produit qu'une fois ou même jamais au cours d'une vie. Il le fallait pourtant, et tout commencera à partir de ce jour.

Une rencontre peu commune, une rencontre hors du commun, une rencontre qui peut faire changer de sens le cours d'une vie, une rencontre. Ne manquait plus que la personne qui permettrait la rencontre. Une personne peu commune, qui pourrait faire changer de sens le cours de sa vie, une personne. La personne.
Durant plusieurs semaines, il se rendit de taverne en taverne, discutant avec de nombreux ivrognes tous plus inintéressants les uns que les autres. Des amis de valeur, il n'en manquait pas. Axalis ou l'incroyable à l'inventivité plus débordante que le Ceth en période de crue, un ami de valeur, sur lequel on peut compter mais aussi une personne franche et tétue. Il le connaissait, mais il ne serait pas l'élément déclencheur. Akbar, ou l'homme plus gros que son ombre. Le Gros Producteur Laitier, solide gaillard, tout aussi admiratif qu'Axalis. Pas le bon. Rhatus le génie à l'humour aussi noir que le sont les marécages de far lors d'une eclipse. Il lui avait appris à être désagréable, lourd, et ironique. Un début dans son chamboulement psychologique. Non, non et non. Trouver la bonne personne qui pourrait l'aider à changer son mode de vie. Peut être qu'Iryllia était la clé. Cette fameuse clé oui. Celle qui avait bien voulu le recueillir puis l'adopter et ce malgré l'avis d'opposition de ses proches. Douce, attentionnée, délicate et surtout fine cuisinière. La femme de sa vie. Oui elle était la femme de sa vie. Mais elle non plus ne possédait pas les critères afin de remporter le prix de « Rencontre de mille feux ».
Nom trouvé lors d'une promenade au milieu des ruines de Borgovil. Lieu qui procure aux personnages narcissiques beaucoup d'inspiration. Entre deux boules de feu il se permet d'écrire quelques vers. Grand poète de la vulgarité notre Général. Il jongle avec les grossieretés comme un guerrier jongle avec ses épées. Tel un oiseau dans les airs lui et sa plume commencent à danser sur le papier, s'il n'a pas encore brulé. Au quel cas il l'écrira sur sa main pour finalement l'oublier. Un chef d'oeuvre s'endormira alors, tout comme le papillon s'éteint après n'avoir user de ses ailes que quelques heures . . .
Creuser, Chercher et peut être finalement trouver. Il avait beau creuser et chercher il ne parvenait pas a trouver. N'était-il pas temps ? Pourtant tous les signes laissaient à penser que son heure était venue. Et si le fait de le penser et de s'en être rendu compte était la solution ? Il était la clé, la personne peu commune, la personne. Apprendre à se connaitre serait donc le fait à accomplir ? Oui, il venait enfin de comprendre. Apprendre à se connaitre grâce à ses connaisances. Apprendre à se connaitre grâce à ses amis. Enfin, le changement psycholigique pouvait se faire. Le jeune homme venait enfin de comprendre comment trouver la clé. La clé de son âme se trouve dans le regard de ses amis, de ses compagnons, des autres.

Chapitre 3==> Un manque à ne pas combler




Comment ne pas y repenser . . . Le passé, les débuts, le pourquoi du comment. . . Déja un an s'est écoulé entre son arrivée et le jour d'aujourd'hui, et un si grand changement en lui. Mais ces pensées n'avaient pour destinataire qu'une seule et unique personne. Sa mère, Iryllia. Il n'avait de cesse de penser à elle. Son départ l'avait rendu si faible. La femme de sa vie l'avait quitté, pour un autre homme. Il n'était donc pas seul à partager sa vie. On raconte qu'il s'agit d'un grand guerrier doux et intelligent. Seulement les rumeurs ne pourront jamais apaiser les flammes qui tourmentent son coeur depuis ce sombre jour. Pourquoi était elle partie? Pourquoi l'abandonner? Pense t-elle encore à lui? Au mal qui le ronge? Ou bien l'a t-elle oublié, à jamais, souhaitant changer de vie ? Tant de question qui resteront, hélas, sans réponses. Du moins tant qu'il ne lui aurait pas parlé, en espérant que ce jour arrive, bientôt.

C'est donc triste que le jeune homme se couche tous les soirs, la tête pleine et emplie d'une tristesse profonde due au manque d'un être cher. Cet être cher n'était autre, donc, que sa mère "adoptive". Cele qui l'avait recueilli alors qu'il était seul et en manque de repère dans ce monde ou seules les armes, le sang et la guerre ont une place. La douce, la belle, la tendre magicienne aux yeux pétillants, aux paroles salvatrices et à l'intelligence incommensurable.
Elle lui a tout apprit sur ce monde, mais il n'avait jamais su lui rendre comme il se devait. Lui dire à quel point il l'aimait. Même si apparamment, de l'amour elle ne devait en manquer désormais. Et si. Et si . . . .

Les idées fusaient, mais les actes ne suivaient pas. Il avait si souvent songer à partir à sa recherche et passer sous les ordres de Galoregor. Pourtant, son attachement au Cartel prenait le dessus. Après tout, s'il n'avait jamais été cartellois, leur rencontre n'aurait jamais eu lieu. C'est dans la forêt de Ceth que tout avait commencé. Un regard en croisant un autre, une fusion, une amitié, que dis-je, un lien familial. Un champ d'amour, du bonheur à perte de vue, une complicité bourgeonnante. Elle avait adopté en tant que fils et lui en tant que mère. Celle qui sentait le printemps, celle qui respirait la joie de vivre, celle qui lui avait insuflé la vie, celle qui l'avait nourri de tendresse, celle qui vivait d'amour et d'eau fraîche s'en était allé.


Ne lui restait plus qu'à réfléchir à ce que elle pouvait penser. Malheureusement, il avait beau penser la connaître mieux que quiconque, cette séparation fût bien trop brutale a accepter et encore plus à comprendre. Que devait-il faire? Devait-il la rejoindre? Devait-il attendre un signe d'elle? Une lettre? Un message? Seul le Temps a réponse à ses questions, tout en priant qu'il se ne fasse pas trop long . . . .